Le secteur bancaire en pleine transformation


En 2009, l’économiste Paul Volcker affirmait à Alan Murray du Wall Street Journal que « la seule innovation utile dans le monde de la banque a été l’invention du distributeur automatique de billets. » Quelle est la situation dix ans plus tard ? Le secteur bancaire connaît-il de véritables innovations ? 

Nouveaux clients = nouvelles technologies


Afin de capter leur nouveau prospect phare, le millenial ultra-connecté, les banques se modernisent à toute allure. Elles adoptent des technologies pensées initialement pour d’autres industries, comme l’intelligence artificielle ou une app mobile avec tout le parcours utilisateur. Résultat : la high-tech redéfinit l’expérience client dans tout le secteur bancaire.

Le parcours utilisateur représente un facteur déterminant dans l’acquisition de prospects. Mais serait-il devenu le facteur principal ? Les banques traditionnelles n’ont pas manqué de remarquer le taux de conversion élevé des offres de néo-banques. Pour en apprendre davantage sur la situation dans ce secteur en pleine transition, consultez notre analyse « Secteur bancaire et technologies : décryptage » à télécharger ici.

secteur-bancaire-decryptage-CTA

L’importance des jeunes générations


Les néo-banques montent en puissance grâce à des apps sur smartphone et une expérience client simplifiée. Pourtant il flotte dans l’air un sentiment étrange : la véritable disruption est encore à venir. 

Que se passera-t-il quand les néo-banques obtiendront les autorisations nécessaires pour étendre leurs offres à des prêts et autres services bancaires ? Et quand les banques traditionnelles auront démêlé la complexité de leurs technologies et processus souvent datés voire obsolètes, et qu’elles débarqueront soudainement dans la compétition ? Et quand — on ose à peine y penser — les cryptomonnaies se seront généralisées ?  

Une fois leurs transitions bien engagées, les banques traditionnelles arriveront en force sur le marché. Elles répondront aux nouvelles attentes du consommateur par une expérience parfaitement fluide. Pour parvenir à ce résultat, elles devront sélectionner les bonnes technologies et les adapter aux lois en vigueur. Alors, il leur suffira de les proposer à une clientèle déjà acquise. C’est une course contre la montre. Les néo-banques offrent déjà l’expérience rêvée, mais leur clientèle convoitée n’est pas encore en âge de s’intéresser à des emprunts ou des portefeuilles d’investissements.

La pointe de l’iceberg


Les conditions sont rassemblées pour une disruption massive, qui entraînera des défis complexes. Pour les relever, il faut réfléchir aux motivations des consommateurs pour souscrire et payer pour des services bancaires. La tendance générale est à la dématérialisation, comme pour la musique et les livres. Les consommateurs ne considèrent donc plus la banque comme un coffre-fort, mais comme un simple intermédiaire. Les néo-banques sont exemplaires dans leur approche de ce changement : elles ont pensé des interfaces pour gérer son argent au quotidien via des apps fluides, simples et même amusantes.

Lorsqu’une industrie passe par une disruption, la valeur fondamentale de ce qu’elle apporte apparaît au grand jour. Pensez à l’effondrement de Kodak, quand ils ont réalisé être un simple outil pour « capturer des moments » et que les clients n’accordaient que peu d’importance à la photo papier. Le consommateur d’aujourd’hui remet en question la valeur fondamentale que représentent les banques de détail, et celles-ci n’ont d’autre solution que de suivre le mouvement. L’agilité est devenue un atout indispensable afin de rester compétitif dans cette industrie en pleine transition. 

Découvrez un aperçu de la disruption du secteur bancaire dans notre publication « Secteur bancaire et technologies : décryptage », à télécharger ici

secteur-bancaire-decryptage-CTA