Être freelance demande du courage.

 

Le courage de vouloir s’émanciper par son activité. Le courage de travailler à son compte sur des projets qui vous inspirent vraiment. Le courage de vouloir allier développement professionnel et épanouissement personnel. Le courage de voir au-delà du filet de sécurité du salariat pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Le courage de devenir responsable de sa propre employabilité et d’en accepter tous les risques.

Car le freelancing n’est pas sans risques.

 

D’une part, les freelances se heurtent à de nombreux acteurs qui leur barrent la route. À des entreprises qui refusent de reconnaître leur valeur ajoutée en tirant les tarifs vers le bas tout en les payant en retard — voire en ne les payant pas du tout. À des partenaires publics et privés qui refusent de les aider à sortir de l’instabilité à laquelle ceux-ci sont trop souvent associés. À tous ceux et celles qui considèrent le freelancing comme inférieur au salariat et empêchent de nouvelles vocations de naître.

Freelancing rime souvent avec accomplissement.

 

Pour certain·e·s, c’est un tremplin vers la carrière de leurs rêves. Pour d’autres, c’est une véritable destination. À une époque où l’ascension hiérarchique ne fait plus rêver et où les bullshit jobs sont partout, la quête de sens n’a jamais été aussi importante. Ce besoin d’accomplissement s’illustre par un élan entrepreneurial sans précédent. Fondateur·ice·s de start-ups, makers et freelances sont les porte-drapeaux d’un groupe social émergent qui veut réconcilier travail et raison d’être.

Le freelancing explose et nous regardons ailleurs.

 

La montée du travail indépendant est un mouvement prêt à s’inscrire dans le temps. C’est un jeu à somme positive — et non nulle. Fermer les yeux sur la manne d’opportunités que représente ce type de collaboration revient à tirer sur l’ambulance. Les freelances sont les meilleur·e·s allié·e·s des entreprises dans la guerre des talents. On parle aujourd’hui de pollinisation pour désigner les nombreuses externalités positives que celles et ceux-ci produisent au sein d’une équipe. En plus d’apporter leurs compétences techniques, ces dernier·e·s diffusent une culture et des méthodes de travail favorables aux gains de compétitivité. Qu’attendons-nous pour changer collectivement de regard et d’approche à leur égard ?

 

Les freelances méritent un nouveau modèle.

 

Il est temps aujourd’hui pour la société de reconnaître l’apport des indépendant·e·s au travail de demain. Pour les entreprises de les intégrer davantage, aussi bien au sein de leurs équipes que dans leur stratégie long terme. Pour les institutions de les inclure dans leurs enjeux. Et aussi pour les individus de respecter et valoriser les freelances au même titre que tout membre de la population active.

De l’importance de repenser le travail.

 

Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour le marché du travail. Notre façon d’approcher l’éducation, la formation et la reconversion professionnelle est obsolète. L’ascenseur vers le sommet de la pyramide de Maslow est en panne. Réparer le marché du travail avec de vieux outils est impossible. Il est temps de faire appel à de nouvelles technologies, communautés et écoles de pensée pour créer une nouvelle façon de travailler.

 

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Post-Freelancing, j’écris ton nom.

 

Le tableau n’est pas si noir pour le salariat, le freelancing et l’entrepreneuriat. Notre mission avec comet est de reprendre les meilleurs traits de chaque monde pour créer une quatrième voie. Ce que nous entendons par “post-freelancing” est un système vertueux, durable et juste pour les freelances actuell·e·s et futur·e·s. Le modèle que nous bâtissons prône un équilibre entre liberté et sécurité, épanouissement et responsabilité. Notre vision place le bien-être et l’accomplissement de l’individu au centre de la notion de travail indépendant.

Les Valeurs du Post-Freelancing

 

  • Nous croyons en une société dans laquelle les hommes et les femmes sont libres de choisir leur activité professionnelle uniquement en fonction de leurs besoins et de leurs aspirations.

  • Nous attendons de la société qu’elle facilite, encourage et valorise la voie du freelancing.

  • Nous sommes convaincus que les entreprises doivent pouvoir travailler avec toute personne, indépendamment de son statut ou de sa position géographique.

  • Nous voulons que les freelances soient considéré·e·s avant tout comme des humains — et non des entreprises — de la définition des termes du contrat jusqu’au paiement de la prestation.

  • Nous considérons que les compétences techniques et qualités humaines doivent toujours primer sur les diplômes et statuts.

  • Nous considérons le travail comme un levier possible vers le bien-être et l’épanouissement personnel.

  • Nous sommes convaincus que les individus ne peuvent être totalement accomplis sans aligner leur activité professionnelle avec leurs valeurs personnelles.

  • Si le freelancing n’est pas fait pour tout individu, il doit être reconnu et valorisé en tant que levier d’apprentissage, de transition ou de reconversion.

  • Nous voyons le futur du travail comme décentralisé et les freelances devenir un véritable levier de compétitivité des économies.

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(Merci à Benjamin Perrin pour sa grande aide dans l’écriture de ce manifesto !)